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Conseil de Fondation
Conseil de fondation avec voix délibérative | |
Nom, prénom | Fonction |
Collard Alain |
Président |
Imhoff Jean-Pierre | Vice-président |
Hafner Dominique | Membre du Bureau |
Hucher Jean-Claude | Membre du Bureau |
Agassiz Isabelle | Membre |
Chiaradia Anne | Membre |
Couthon Jacqueline | Membre |
Mattenberger Nicolas | Membre |
Métraux Jean-Claude | Membre |
Stucki Virginie | Membre |
Wahli Anna | Membre |
Invitée avec voix consultative | |
Sandra Feal | Directrice |
Historique résumé
Naissance du Graap
Le Graap est né un soir d’hiver 1987. Le 14 janvier, sept personnes souffrant de troubles psychiques et deux proches de patients se réunissaient autour et à l’initiative de Madeleine Pont, alors assistante sociale au secrétariat romand de la Fondation suisse Pro Mente Sana. Cette soirée de partage autour de la maladie a été la première d’une longue série : le groupe d’entraide du Graap était né.
Ce groupe se voulait un espace d’échange, d’accueil et de reconnaissance de sa propre folie, de celle des autres, « d’agir ensemble » pour construire un monde meilleur. Un espace qui répondait à un réel besoin, un véritable élan. De 9 personnes, le groupe s’est rapidement agrandi à 20, 50, 100 personnes… Et marquait une première réussite : la rupture de l’isolement.
La même année, le groupe se constituait en association – le Graap – et créait un journal : Tout comme vous… Une petite équipe de membres travaillait au bureau de Pro Mente Sana, à Lausanne, et envoyait des informations sur le Graap avec un bulletin de versement. Le premier atelier protégé du Graap était né.
Le restaurant Au Grain de Sel
L’année suivante, l’association inaugurait le restaurant Au Grain de Sel et ouvrait ainsi son premier centre d’accueil à la rue Aloys-Fauquez 13, à Lausanne. Le Grain de Sel est vite devenu le cœur social du Graap, un lieu où toujours trouver quelqu’un à qui parler et qui offre une activité utile et la possibilité de prendre des responsabilités pour les personnes atteintes de troubles psychiques.
En 1989, nouveau projet : le Graap mettait sur pied le Réseau de l’amitié, dans le but d’accompagner les camarades hospitalisés par une collaboration judicieuse avec les services concernés. Un an après, l’association organisait son premier congrès au Casino de Montbenon, réunissant 450 personnes (patients, proches, professionnels) autour du thème « La schizophrénie, en savoir plus ».
En moins de cinq ans, le Graap avait donc posé les bases de ce qu’il est encore aujourd’hui : un espace d’entraide et de partage où chacun est accueilli tel qu’il est, un espace qui propose des lieux d’accueil, un service social, de l’information, des ateliers et des animations.
Des antennes dans le reste du canton de Vaud
Madeleine Pont, devenue directrice du Graap en 1994, et son équipe, ont ensuite poursuivi sur leur lancée. Sans cesse en mouvement, poursuivant sa mission sans relâche, saisissant toutes les opportunités, le Graap s’est développé à la vitesse grand V. A l’étroit dans ses locaux, il a déménagé en 1995 pour s’installer dans ses locaux actuels de la rue de la Borde. En 1997, il créait son premier centre en dehors de Lausanne : le Bateau, à Yverdon. La même année, il reprenait le kiosque de l’Hôpital de Cery et, en marge de la vente, y développait un centre d’accueil : le P’tit Mag. En 1999, il inaugurait La Berge, à Nyon et en 2000, c’était au tour de Montreux avec l’ouverture de La Rive. Depuis lors, le Graap couvre les 4 coins du canton.
Parallèlement à ses développements géographiques, le Graap a multiplipé ses ateliers : Corporella (coiffure) en 1996, la bibliothèque et ABC Tissus au début des années 2000, ScanTeam en 2006, etc. Il s’est aussi engagé dans de multiples combats : contre l’isolement et la stigmatisation des personnes vivant avec des troubles psychiques; pour le droit d’accès des patients à leur dossier médical; contre la 5ème révision de l’AI; pour l’amélioration des conditions des patients psychiques en prison, etc.
Le Graap a aussi tissé de nombreux liens au cours de son existence. L’un des plus conséquents s’est noué en 1999, lorsqu’il s’est associé à 11 autres organisations éparpillées en Suisse romande et poursuivant des buts similaires, afin de développer entraide et synergie. La Coraasp (Coordination romande des associations d’action en santé psychique) était née. Aujourd'hui, elle compte 23 organisations membres.
Création du Graap-Fondation
A force d’agrandissements, de développements, de multiplication et de diversification des prestations, le bateau est devenu trop grand pour perdurer sous sa forme associative. Une réforme structurelle est devenue indispensable et a abouti, à la fin 2011, à la création du Graap-Fondation. Celui-ci a repris l’ensemble des prestations du Graap. L’association a quant à elle subsisté et conserve encore ses missions premières : l’entraide et la militance. Si leurs moyens sont différents, fondation et association partagent aujourd’hui les mêmes valeurs et suivent la même route.
Plusieurs mois après la naissance de la fondation, Madeleine Pont, fondatrice et directrice, prend sa retraite et est remplacée à la direction par Jean-Pierre Zbinden.
Plusieurs chantiers marquent les premières années du Graap-Fondation : ils concernent les locaux, la ligne graphique, les ateliers, la politique la personnel.
A Lausanne, une partie des locaux à la Rue de la Borde, dont le Grain de Sel, sont entièrement rénovés et le Graap-Fondation prend possession de nouveaux locaux à la Rue de la Borde et à la Place du Tunnel.
Une nouvelle ligne graphique est lancée, elle s’applique aux différentes publications du Graap-Fondation et au nouveau site web mis en ligne en 2014. Trois ans plus tard, le site web voit naître une petite sœur : la page Facebook du Graap.
La garderie Planète Bleue
Ces années sont aussi marquées par la création de deux nouveaux ateliers : la garderie Planète Bleue et l’Espace Contacts. La garderie Planète Bleue est destinée à des enfants allophones et a pour particularité d’inclure dans son fonctionnement des personnes concernées par la maladie psychique et les parents des enfants qu’elle accueille. L’Espace Contacts est un atelier la créativité et l’expression artistique dans un but de développement personnel.
L’année 2016 voit la mise en place des nouveaux programmes d'accompagnement en atelier et l’introduction d'un nouveau système de rémunération. Dans le cadre de ce changement, Scan Team et Planète Bleue deviennent des socio-entreprises.
Les premières années de la fondation voient aussi des avancées importantes pour le personnel. En 2012, une Convention collective de travail (CCT) s’appliquant aux maîtres socio-professionnels entre en vigueur. Deux ans plus tard, la CCT du social parapublic entre en vigueur et s’applique à tous les salariés du Graap-Fondation. En 2015, la première Commission du Personnel du Graap-Fondation est élue par une Assemblée du Personnel.
Communication et collaborations externes
L’année 2012 est aussi marquée par le lancement du secteur « Développement communautaire et communication » au sein du département de la communication. Ce nouveau secteur prend en charge l’organisation des congrès annuels et des conférences. En 2013, des ateliers citoyens romands préparant le congrès sont organisés pour la première fois en collaboration avec la Coraasp. Désormais, le congrès est précédé par de tels ateliers citoyens tous les deux ans.
Sous l’égide du secteur « Développement communautaire et communication », le Graap-Fondation entame une fructueuse collaboration avec la Ligne de Coeur de la RTS, régulièrement diffusée en direct du Grain de Sel.
Ce secteur « Développement communautaire et communication » sera aussi impliqué dans de nombreuses collaborations externes dont les projets Alcôves en 2014 et Synergies dès 2017. Alcôves était un projet sur l’architecture et la psychiatrie dont la réflexion portait sur les espaces de soins favorisant le bien-être. Mis en place par l’organisation Meeting for Minds, le projet Synergies a pour but d’établir et de promouvoir la collaboration entre des personnes concernées par des troubles psychiques et des scientifiques en neurosciences.
Enfin, c’est dans ce secteur qu’est engagée en 2018 la première paire praticienne en santé mentale dans le cadre d’un projet pilote.
Les 30 ans du Graap
En 2017, le Graap fête son 30ème anniversaire. Cette année est jalonnée par de nombreux événements : la sortie du livre « Folie à temps partiel – D’objets de soins à citoyen » sur les mouvements d’usagers de la psychiatrie en Suisse romande, les représentations de la pièce de théâtre « On est tous Achille » avec des acteurs amateurs issus du Graap et le Bal de L’Entraide au Casino de Montreux.
En 2019, Annick Kosel devient directrice du Graap-Fondation suite au départ à la retraite de Jean-Pierre Zbinden.
Le Graap-Fondation développe des partenariats très diversifiés en fonction des prestations de base ou des projets ponctuels. A titre illustratif, nous ne mentionnons ici que les principaux partenaires institutionnels et associatifs.
- Le Graap-F est membre de la Coordination romande des associations d’action pour la santé psychique (Coraasp). A ce titre, il collabore régulièrement avec les 22 autres associations membres, sur divers projets, comme par exemple pour élaborer et diffuser une charte des proches, organiser des actions communes lors de la journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre ou modéliser l’action sociale en santé mentale.
- Le Département de l’action sociale (DAS) du Graap-F travaille en réseau, tant pour assurer les accompagnements individuels que pour adapter les prestations à l’évolution des besoins et des dispositifs en place. Le Graap collabore ainsi avec le Département de psychiatrie du CHUV (DP-CHUV), la Fondation de Nant, les Centres Médicaux Sociaux (CMS), les Centres Sociaux Régionaux (CSR), des Etablissements Sociaux Educatifs (ESE), les médecins privés, l’Office AI vaudois, etc.
- Les ateliers du Graap développent des partenariats avec des particuliers, des entreprises économiques ou des services publics, pour lesquels ils réalisent des produits ou des services.
- Le Graap-F collabore à plusieurs projets de recherches, de formation et d’informations au public, en lien notamment avec les HES, l’Université de Lausanne, la Société suisse de psychiatrie sociale et les médias.
Au niveau financier, ses principaux partenaires sont l’Etat de Vaud, la Confédération et la Ville de Lausanne. Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page du DRHAF.
L’action communautaire, l’entraide et la solidarité constituent le socle de notre culture. Elles stimulent la citoyenneté, contribuent à l’évolution des communautés auxquelles chacun appartient, impliquent le partenariat avec les différents acteurs sociaux et sous-tendent des actions visant à influencer le contexte social, tout en tenant compte de celui-ci.
Chaque acteur peut, par notre approche du « projet au centre », exercer son autodétermination et sa capacité d’être acteur de sa vie (empowerment), développer son pouvoir d’agir et les responsabilités que cela implique, devenant ainsi partie prenante de son environnement.
Le partenariat qu’implique le mode de gouvernance du Graap-Fondation vise à favoriser une posture d’acteur pour chaque interlocuteur, qu’il soit collaborateur, usager, proche, bénévole, etc. La pluralité des regards, fondés notamment sur la perception, l’expérience, le parcours, le vécu et la fonction de chacun, est une richesse qui contribue, au travers du management, à nous améliorer et à nous développer.
Cette dynamique a animé les fondateurs du Graap. Elle reste un des éléments essentiels pour faire évoluer nos structures et leur fonctionnement.
Le Graap-F tend à faire cohabiter la participation de l’ensemble de ses acteurs, tout en respectant sa mission et la structure organisationnelle qu’il s’est donné.
Le Graap-F définit dans sa structure les différentes instances, leurs sphères de compétences et les liens qui les relient.
Pour encadrer cette dynamique, la gouvernance prévoit deux types de décisions :
- Les décisions touchant aux orientations et aux politiques institutionnelles sont gérées sur un mode consultatif ou participatif, défini par l’organisation.
- Les décisions opérationnelles relèvent de la mise en œuvre des politiques institutionnelles et font partie de l’autonomie de décision du responsable désigné.
Cette gouvernance veille au respect des exigences fédérales, cantonales et communales en la matière.
Validé par le Conseil de Fondation 17.11.16
Vision
Nous rêvons d’une société qui facilite l’intégration de tous ses membres et considère chaque personne comme un être unique et équivalent dont les talents sont utiles et nécessaires pour l’avancement de sa collectivité et pour son propre bonheur.
Dans le monde dont nous rêvons :
- Les personnes sont accueillies telles qu’elles sont, quelles que soient leurs différences.
- Les intervenants sociaux acceptent d’être impuissants à éradiquer seuls la souffrance de l’exclusion. Ils sont convaincus que les projets qui ne mobilisent pas la volonté des personnes que l'on veut aider, maintiennent celles-ci dans leur ghetto et accentuent les difficultés qu’elles rencontrent.
- Les intervenants cherchent à transformer les problématiques individuelles en questionnement social pour en faire le moteur d’une action collective.
- Le mode de gouvernance retenu favorise le rétablissement et le maintien de la santé, aussi bien des personnes que des milieux dans lesquels elles vivent, travaillent et exercent une présence citoyenne.
Mission
Pour l’avènement du monde dont nous rêvons, nous souhaitons:
- Concevoir, expérimenter et promouvoir, avec les personnes souffrant de troubles psychiques et leurs communautés, des actions pour retisser les liens sociaux, rétablir et maintenir la santé des individus et des collectivités où elles vivent.
Valeurs
Nous avons identifié sept valeurs principales qui balisent nos actions :
- La première valeur est certainement l’accueil. Accueillir tout un chacun, quel qu’il soit, et reconnaître en lui sa qualité d’Homme. A l’accueil, on reliera aussi les valeurs d’amitié, d’entraide et de solidarité.
- Vient ensuite la valeur de l’équivalence, qui est aussi une notion qui nous est chère. Au début du Graap, on ne parlait pas d’équivalence, mais on disait : «Tout comme vous, nous sommes un peu fous, et un peu sages ; nous avons tous la qualité d’être humain, ce n’est qu’une question de quantité de santé. La folie ne fait pas de nous des sous-hommes et nous ne sommes pas fous à plein temps. » Ainsi, si nous ne sommes pas tous égaux, nous avons tous des compétences reconnues en termes d’équivalence.
- Victime de la maladie : nous ne voulons pas en rester là. Nous attachons une grande valeur à la notion de responsabilité. Etre responsable de sa vie, c’est donner du sens à ce qui arrive et faire des choix. A partir de cette valeur de la responsabilité, on peut y associer des valeurs telles que l’autonomie, l’autodétermination, le partenariat… C’est à cela que nous nous référons lorsque nous croyons et agissons pour que chacun trouve sa place au soleil et puisse s’y épanouir. Prendre la responsabilité de ses actes, c’est aussi se poser comme citoyen à part entière.
- La santé psychique n’est pas seulement une affaire individuelle. Lorsqu’une personne est atteinte de maladie psychique, c’est toute sa famille et son environnement qui s’en ressentent aussi. Ainsi, nous croyons en une démarche de socialisation qui, à partir d’une problématique individuelle, la généralise à l’ensemble des situations de troubles psychiatriques d’une communauté.
- Cette démarche implique le recours à la valeur de l'interdisciplinarité et du fonctionnement en réseau dans lequel les participants focalisent leur intervention non pas sur le patient ou ses proches, mais sur un projet commun de rétablissement de la santé psychique.
- Ainsi, le patient psychique sera compris comme participant dans ce fonctionnement en réseau, reconnu comme équivalent et investi dans un projet de rétablissement. Le Graap croit en la valeur d’un projet solidaire construit par un groupe de personnes liées par une responsabilité et ayant un objectif commun.
- La vie est faite d’apprentissages. Les obstacles, les rechutes, les échecs, la maladie sont une occasion de se développer. Au-delà de la souffrance, nous savons que ces expériences ont un sens et que nous pouvons en tirer des enseignements qui auront un impact positif sur notre qualité de vie. Nous reconnaissons la valeur de l’apprentissage, qui garantit l’évolution de la personne et de son entourage.
Buts
La Fondation assure la pérennité des actions que le Graap a déjà mises en place et le développement de programmes visant la concrétisation de ses valeurs :
- Veiller à la prise en compte des intérêts des personnes souffrant de troubles psychiques et de leurs proches ainsi que promouvoir la santé mentale au sein de la communauté
- Informer et sensibiliser la population sur les problématiques en lien avec la santé mentale et développer la solidarité et l’entraide
- Favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes concernées par une maladie psychique, ainsi que l’exercice de leur rôle de citoyens
- Promouvoir des structures qui favorisent la santé sociale de la collectivité et les exploiter
- Développer et offrir aux intéressés des méthodologies et des services qui contribuent au rétablissement de la santé psychique des individus
- Offrir à la communauté des prestations qui lui soient utiles et permettent une intégration mutuelle
- Maintenir et développer des réseaux régionaux, nationaux, internationaux d’échanges et d’informations
- Exploiter des structures d’accueil d’enfants (crèches, garderies, etc.), cela indépendamment des autres activités.
Voici ce que nous escomptons, dans la mise en œuvre de notre mission au plan de la Fondation :
Au plan de l’action citoyenne
- Etre reconnu comme une référence dans le domaine de l’ingénierie sociale et de la conduite des changements sociaux menant à une meilleure intégration sociale.
Au plan de nos services et de nos produits
- Avoir réussi à créer un effet de marque concernant nos produits et nos services au niveau du canton, de la Suisse, voire de l’international.
Au plan financier
- Avoir assuré l’avenir financier à long terme du GRAAP par la diversification de ses sources de financement (internes et externes).
Au plan des ressources humaines
- Avoir développé et maintenu, parmi tous les collaborateurs, un sentiment de fierté d’appartenance qui stimule l’engagement et la coopération de tous.
L’équipe de l’atelier Bibliothèque, à Lausanne, gère une collection de plusieurs centaines d'ouvrages sur la santé mentale, le développement personnel et les médecines douces. Elle s’occupe autant de l’accueil, du conseil aux lecteurs/visiteurs et de la gestion du prêt, que du choix des publications, de leur enregistrement dans le système et de leur mise en évidence.
L’atelier Bibliothèque propose ainsi des activités variées couvrant l’ensemble des tâches assignées à un-e bibliothécaire. Son fonctionnement favorise l’esprit d’initiative et de collaboration.
La Bibliothèque fait partie de l'atelier communication, qui regroupe également l'activité rédaction.
Les activités proposées en bref
- Catalogage et indexation des ouvrages
- Rangement et équipement des livres
- Accueil et conseil aux lecteurs
- Choix et mise en évidence des nouveautés
- Organisation de manifestations littéraires
- Archivage de journaux
- Formation des nouveaux travailleurs
Créée en 2006, la socio-entreprise ScanTeam est spécialisée dans le traitement et la numérisation (scannage) de documents. Elle a assumé plusieurs mandats pour l’Etat de Vaud (Office des curatelles et des tutelles professionnelles (OCTP), Service de la population (SPOS)) mais également pour la Loterie Romande, la ville de Renens, la commune du Mont-sur-Lausanne, la Fondation PROFA et Swiss Archery. ScanTeam a notammenent mené avec succès la numérisation des pièces justificatives des registres des familles des communes vaudoises, couvrant la période de 1929 à nos jours.
A l’interne, ScanTeam numérise et archive des documents ainsi qu’une revue de presse hebdomadaire, en vue de les rendre facilement accessibles et consultables pour les collaborateurs du Graap-Fondation.
Un travail précis, régulier et de qualité est donc demandé aux travailleurs de cet atelier, dans le respect de la plus stricte confidentialité. Un fort esprit d’équipe et d’entraide est nécessaire pour mener à bien les mandats, ainsi que certaines connaissances techniques, notamment le maniement de la photocopieuse et des bases en informatique.
La socio-entreprise ScanTeam vise à intégrer progressivement les personnes dans le marché libre du travail. Il leur permet de réaliser une tâche minutieuse en un temps donné, tout en bénéficiant d’horaires appropriés à leur situation et d’un suivi social.
Activités principales
- Collecter les documents au sein de l'entreprise ou les réceptionner
- Trier les documents à numériser
- Préparer les documents au format souhaité pour la numérisation
- Adapter les documents au format souhaité pour la numérisation
- Editer les codes-barres ou QR codes
- Numériser du plus petit au plus grand format (plans)
- Intégrer la numérisation à une solution logicielle
- Remettre en état les documents de base
- Contrôler la qualité finale de la numérisation
- Archiver les données et les sécuriser
- Détruire les dossiers inutiles et retourner les documents nécessaires à la conservation
Vous trouverez également des informations sur le site de ScanTeam https://scanteam.ch/ .
Le Cybermag est un magasin situé au cœur même du site hospitalier de Cery et géré par une équipe du Graap-Fondation. Lieu d’accueil chaleureux et convivial, il est constitué d’un kiosque pour se ravitailler et d’une partie cybercafé pour surfer sur Internet et lire ses e-mails. Quelques tables sont également installées pour permettre aux clients de boire un café.
Cette double mission de vente et d’accueil permet à l’équipe du Cybermag d’acquérir les principes de base du métier de vendeur (vente, commandes de marchandises, gestion de la caisse, de la comptabilité, entretien des locaux) et celles d’accueillant (empathie, écoute). Les travailleurs y apprennent aussi la gestion du stress, le travail en équipe, à créer de nouvelles relations et à gérer tout ce que cela peut impliquer. Certaines personnes vont aussi faire des visites à l'hôpital et accompagnent des malades hors de l'hôpital. Toute l'équipe participe à maintenir et à développer des liens pour lutter contre l'isolement et donner envie d'élaborer un projet.
Les activités principales en bref
- Vente
- Commande de marchandises
- Gestion de la caisse
- Petite comptabilité
- Entretien des locaux
- Soutien informatique
- Accueil et accompagnement
- Ecoute
Grâce à sa garderie « Planète Bleue », le Graap-Fondation propose du travail dans le domaine de la petite enfance. Aux côtés de professionnels confirmés, ces derniers assurent les activités d’une crèche traditionnelle, selon une vision particulièrement innovante.
La garderie « Planète Bleue » étant destinée notamment à des enfants allophones, elle poursuit un but d’intégration sociale de leur famille tout entière. A cet effet, elle inclut dans son fonctionnement non seulement des personnes concernées par la maladie psychique, mais également les parents des enfants qu’elle accueille.
L’équipe ainsi constituée participe donc à une expérience unique de partage, d’apprentissage social, de reconnaissance de la diversité culturelle et sociale et de lutte contre l’isolement des familles.
Les activités en bref :
- Accueil des enfants et de leurs familles
- Accompagnement pédagogique
- Activités psychomotrices avec les enfants
- Prise des repas avec les enfants
- Echanges avec les parents
- Etc.